Lorsque je me suis fiancée, je savais que la chose que j'attendais avec le plus d'impatience était d'acheter une robe de mariée. J'ai toujours été une fille à robes - à ce jour, ma mère dira à qui veut l'entendre que j'ai d'abord appris à virevolter dans une robe plutôt qu'à marcher ! Trouver la robe de mes rêves était quelque chose que je prenais très au sérieux et, comme je travaille dans la mode, je savais qu'il serait particulièrement difficile de trouver une robe qui ne ressemble qu'à moi.

Au moment de mes fiançailles, je travaillais en tant qu'assistante d'un styliste de célébrités et j'avais accès à ce qui se fait de mieux en matière de mode. Un jour sur deux, je devais porter une robe luxueuse, dont le prix était élevé. Même si la plupart de mes journées de la semaine étaient remplies de pièces aussi étonnantes, je savais que ma robe de mariée serait la robe la plus importante que je porterais jamais.


Photo source : Persun.fr ; Référence : HS170810

Un magasin s'est transformé en 25 et, avant de m'en rendre compte, j'avais soudainement essayé plus de 200 robes !

J'avais un semblant d'idée de ce que je voulais dans une robe : une taille ajustée, un bas méga spectaculaire, et éventuellement un tissu aéré. Lorsque j'ai commencé à faire du shopping pour ma robe de mariée, j'ai gardé l'esprit ouvert et j'ai essayé des choses qui ne correspondaient pas à ce que je pensais vouloir, et j'étais un peu déçue de ne pas l'avoir trouvée dans les premiers magasins. Cependant, un magasin s'est transformé en 25 et, avant de m'en rendre compte, j'avais soudainement essayé plus de 200 robes !

Je sais ce que vous pensez, "Comment peut-on essayer autant de robes ?". C'est drôle, c'était trop facile ! Mes fiançailles ont duré un an et demi, et pendant cette période, j'ai essayé tous les types de robes imaginables. Je passais mes week-ends dans des salons de mariage avec du tulle vaporeux tout autour et des mini-bouquets de fleurs en soie. Heureusement, je n'ai jamais fait de shopping seule. Ma demoiselle d'honneur Christine m'accompagnait consciencieusement à tous mes rendez-vous et ne semblait jamais s'essouffler, même quand c'était mon cas.

Je l'ai trouvée

Au cours d'une journée particulièrement longue à essayer robe après robe dans une vente d'échantillons, j'en ai trouvé une que je pensais pouvoir me convaincre d'aimer. Je me suis regardée dans le miroir de la cabine d'essayage pendant quelques minutes, puis je suis sortie et j'ai dit à Christine que je l'aimais. Elle a bondi de son siège, ravie que je semble satisfaite d'une robe, et la vendeuse s'est empressée de venir placer un voile au sommet de ma tête. 

Après mon "oui" hâtif à la robe, je me suis sentie soulagée, et je n'ai jamais cessé de chercher la robe magique. 

J'ai toujours été convaincue par l'idée de porter du blanc traditionnel, alors mon esprit s'est immédiatement tourné vers ce que cela donnerait en ivoire ou en perle. Je savais que la robe que je voyais avait quelque chose de spécial, alors je l'ai rapidement envoyée par DM à toutes mes demoiselles d'honneur. Convaincue que c'était peut-être la bonne.

Lorsqu'elle a été finie en faille de soie blanche, rien ne pouvait être comparé à la joie que j'ai ressentie lorsque j'ai enfin enfilé la robe de mes rêves. La robe elle-même était en soie blanche, ajustée à la taille naturelle avec des détails de panneaux, des bretelles décolletées et plus de crinoline qu'un terrain de football.